Histoire de notre Hôtel de St Maixent

L'hôtel Le Cheval Blanc, au bas de l'Avenue Gambetta est le seul subsistant in situ de la longue série d'auberges et hôtelleries mentionnées dans l'ouvrage publié en 1913 par Louis Lévesque sur ce sujet. Au XVIe siècle elles étaient toutes groupées dans la vielle ville, pour la plupart près des halles ; puis, la sécurité régnante et le réseau routier s'améliorant, ce sont les accès extérieurs, les faubourgs près des portes et, au XVIIIe siècle, la grande route qui fixèrent les hôtelleries. 

L'hôtel Le Cheval Blanc a connu une migration vers la périphérie de la ville puisqu'il se situait au XVIe siècle près de la porte Chalon, côté faubourg. En 1574, l'aubergiste est un certain Gauthier, réformé. Au XVIIIe siècle, sans doute vers 1730, l'auberge du Cheval Blanc fut transférée à son emplacement actuel, autrefois lieu-dit "Les Granges-Bresdin" qui dépendait de la paroisse d'Exireuil. A l'occasion d'un partage des biens, le 24 pluviose an 4 (13 Février 1796), on découvre la composition de l'hôtellerie : "une grande maison à usage d'auberge, une cour, un bâtiment fait à neuf tout récemment, quatre grandes écuries et un jardin y attenant (...) touchant le tout à la grande route qui conduit de (Niort), Saint Maixent à Poitiers".

L'hôtel restaurant fut restauré et reconstruit en partie au XIXe siècle, puis remanié et agrandi dans en 1988, tout en conservant une partie de la bâtisse originelle. (Source : Saint Maixent au fil des de ses rues, de ses Monuments et de son histoire, 1994). Nous retrouvons aujourd'hui dans le hall de l'hôtel, un puit datant du XVIIIe siècle, et les traces d'un puit, depuis clos, sur l'actuel parking. 

Le restaurant Le Cheval Blanc (aujourd'hui Lysius Restaurant, chef Luc Robin), rendu localement célèbre par le Chef Pierre Perrichon dans les années 60 fût dissocié de l'hôtel en 2006, les deux établissements sont aujourd'hui indépendants.